Rozen maiden

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Le monde est bien comique, il y a les créateurs et les copieurs, je naquis grâce au plus malhonnête de ses deux groupes, il n'était pas seul à prendre exemple sur ce chère Maiden, mais il fut l'une des rares personnes à essayer de faire combattre leur poupée. Je fus choisi par mon maître, Enju, pour louer un duel contre l'une des Rozens de Maiden, Suigintou, mais je ne sortis pas sans blessures de ce combat, elle me terrassa, sans difficulté. Je fus honteuse de retourner voir mon créateur dans l'état où j'étais, mais je devais tout de même beaucoup à cette poupée qui me garda en vie alors qu'elle pouvait m'achever sans difficulté.
Suite à cette défaite, Enju ne voulait plus entendre parler de moi, était-il en colère que ses poupées n'arrivent pas à la cheville de celles de l'homme qui l'inspira depuis tant d'années ? Il me laissa tomber, alors que mon corps de poupée se détachait peu à peu, combien de temps me restait-il avant que je ne tombe en morceaux ? C'est une demoiselle qui me récupéra, elle se nommait Alice et apparemment, les poupées étaient sa passion, cette jeune fille me répara et me prise sous son aile, elle devenue ma maîtresse et j'étais sa petite soeur parfaite. Cependant, je ne pouvais oublier mon passé et le but pour lequel je fus conçue, on me confondait toujours avec les oeuvres de monsieur Maiden, j'en était flatté, mon maître aussi, mais finalement, je me demandais si cette compétition entre eux avait-elle vraiment un but sain ?
La fille parfaite ne devrait pas se battre, elle devrait être douce, gentille, voilà en quoi je crois. Moi, Hinome, yeux de feu ou lumière du jour, je promets de ne pas me battre pour une stupide place de fille parfaite, car c'est en mourant pour le bonheur de mes soeurs, que je suis sûr de gagner ce nom.

Je marchais dans l'église de la ville, seule comme toujours. Soeur marie, ma medium, était avec les autres soeurs à organiser leurs journées. Je regarda les gens marcher et rire à l’extérieur, je voulais les rejoindre mais je ne pourrais pas me fondra dans la foule, je restais donc assise sur un banc avant de sortir mes cartes et de commencer mon jeu...

Une mallette, voilà où j'étais enfermé, Alice me portait et marchait en ville avec ce poids au bout de son bras gauche, que ça devait être lourd ! Mais elle ne se plaignait pas, comme toujours elle gardait sa douleur pour elle. Elle et moi avons beaucoup de choses en commun, toutes deux sommes, la plus grande partie de notre temps, enfermé dans un endroit sans fenêtre.
Elle s'arrêta, je le sentais puisque ma mallette ne bougeait plus, je supposais ensuite qu'elle posait au sol l'objet qui me contenait, et enfin, elle l'ouvrit, je découvris son beau visage et sa chevelure blonde et ses yeux bleu foncé.
Elle m'aida à sortir et je tapotai légèrement ma petite robe noir et blanche, par la suite, je regardai l’endroit où je me trouvais, c'était fleurie, coloré, magnifique, certaines plantes me dépassaient, j'étais petite, misérable, une simple poupée quoi. Pourquoi espérait devenir ce que je ne pourrais jamais être ? Une fille parfaite, je ne pourrais l'être puisque le sang ne circule pas en moi, je ne suis qu'un composé de quelques matériaux surement recyclé qui avait donc jadis leur place dans les ordures. Pitoyable.
Alice m'ébouriffa les cheveux en me gratifiant d'un de ces doux sourires qu'elle n’offrait qu'à moi, j'en été fier, cependant, ce sourire, d'autres le connaîtront car ma maîtresse s'était mise en tête de créer à son tour des poupées, mais pas dans le but de copier monsieur Maiden. Je ne suis pas fière, je désire être sa seule petite soeur. Et un jour, ce que je voudrais, c'est pouvoir ressentir tous ses sentiments que les humains connaissent, tel que l'amour. La colère, la tristesse, étaient deux sentiments que je connaissais malgré ma structure non humaine, s'en est étrange et fascinant, mais cela fait de moi un monstre.

je rangea mes carte et me dirigea derrière l'autel pour faire sortir rosa de ma malette. Une fois devant la porte je chercha un moyen de l'ouvrir, le seul moyen que je trouva était de bondir jusqu'à la poignée, mais quand la porte en bois serait ouverte, comment vais-je la tirée si mes pieds ne touche pas le sol?! Rosa eu donc l'idée d'ouvrir à ma place. J'avoue que ce fût pratique. Bref, me voila dehors et je ne connais rien à la ville, je sais juste qu'un sublime fleuriste se trouve en face de l'église, mais comment passer à travers toutes ces voitures sans me faire percuter??